Qui suis je ?

Dans la famille, la pêche est une religion : les grands-pères, mon père, mes oncles, tous pratiquaient la pêche. Je me souviens des pique-niques en famille au bord de l’eau où je n’arrivais même pas à tenir la canne de mon père en main.

D’une passion à guide de pêche dans le 44

La passion est apparemment héréditaire, ce qui m’amène à devenir guide de pêche dans le 44. Vers l’âge de quatre /cinq ans, je taquinais mes premiers gardons et carpes au coup dans l’étang du voisin. A 8 ans, j’ai ma première carte de pêche et la première confrontation avec l’eau vive de la rivière, ou plutôt du ruisseau en bas de la maison.

Ma première ouverture

Je me souviens de ma première ouverture comme si c’était hier. Avec mon père qui n’avait pas pêché depuis longtemps. Il m’a dit : -« on va aller dans le ruisseau en bas de la maison. Personne n’y va, il va y avoir du poisson ! ». Du haut de mes 8 ans je n’étais pas forcement emballé de pêcher dans un ruisseau d’à peine un mètre de large. Une fois sur place et après avoir regardé comment faire le montage « TOC » et comment passer dans les courants, la chose est devenue beaucoup plus attrayante. Mon père, heureux comme un gamin de sortir des truites quasiment dans chaque trou me faisait une démonstration dont je me rappelle encore aujourd’hui.

Une animation qui marque

Dans la même année, un agent du développement de la fédération de pêche de La Manche est venu à l’école faire une animation nature. Le thème était « l’IGBN », les petites bêtes de la rivière. Une révélation pour moi, découvrir que la rivière est un milieu où toute une vie se déroule.

Clef de détermination IGBN d'une animation nature
Les principales espèces

Depuis ces moments, la pêche fait partie de ma vie. Prêt à faire de longues distances pour un jeune à vélo, j’ai pratiqué toutes les techniques de pêche que je voyais. Une envie d’apprendre et de comprendre.

le ruisseau d'eau vive de mes débuts
Le ruisseau de mes débuts

Avec les années, les apprentissages ont été nombreux et la passion grandissante. De saisons en saisons j’ai découvert de nouvelles techniques et de nouveaux spots de pêche. Vers 15 ans, la pêche à la mouche ; d’abord en étang sur les gardons, puis sur les carpes et enfin en rivière de taille modeste certes, entre 2 et 5 mètres de large pour commencer. Mais qui, aujourd’hui peut dire qu’il est à l’aise en pêchant à la mouche dans une rivière de cette taille ? C’est à cet âge que j’ai commencé à pêcher le carnassier dans la Vire, la Taute et les différents plans d’eau de 2ème catégorie atteignables à vélo.

Les années ont passé, j’ai eu l’occasion de travailler dans de nombreuses régions avec des milieux très différents. La Normandie, ma terre natale. La Bretagne avec ses petits fleuves sauvages et ses grands plans d’eau. Le centre France : riche de ses rivières, toutes plus différentes les unes que les autres. Le Nord, où la pêche des blancs et des carnassiers en canal faisait légion. L’Est, l’Alsace et le Territoire de Belfort : avec encore une fois, de belles rivières et de beaux poissons. La Bourgogne, où j’ai redécouvert une autre façon de pêcher à la mouche.

On apprend à tout âge

Une redécouverte de la pêche en nymphe. Ma première approche du carnassier à la mouche : le Black-Bass au Popper et le brochet au Streamer. De très belles années à côtoyer des poissons que je ne connaissais pas auparavant : le Black-bass et l’Ombre commun.

Ombre commun pris à la mouche
Ombre commun pris à la mouche

Depuis 2015 je me suis installé en Loire-Atlantique. Encore une nouvelle région. La Loire et ses affluents : la Sèvre Nantaise, l’Erdre, les marais de Goulaine. A proximité, la Vilaine, le Don, L’Isaac et les lacs vendéens sans oublier le lac de Vioreau. La région compte également de nombreux étangs de la région. Un territoire riche, diversifié, à la population de poissons variée, qui en cherchant bien, peut se montrer foisonnante.

Un nouveau projet : guide de pêche dans le 44

C’est ici, après 15 ans sur les routes de France en tant que commercial que je décide de changer de vie. Une rencontre avec Yoanne Esquis du centre national de formation aux métiers de la pêche. Un an plus tard, le diplôme du « BP-JEPS Pêche de loisir » en poche, je lance mon activité de Moniteur guide de pêche et d’animateur nature. Le moyen pour moi de transmettre les connaissances acquises au bord de l’eau en tant que pêcheur, d’apporter mes connaissances aux futures générations à venir au travers d’animations comme celles auxquelles j’ai eu la chance de participer étant jeune. Qui sait, je ne suis pas à l’abri de susciter des vocations !

Vue aerienne du Lac de Grandlieu
panoramique du Lac de Grandlieu

Au travers de la formation « BP-JEPS », j’ai eu l’occasion d’effectuer des stages. Notamment une saison à l’école de pêche de La Petite Creuse. L’expérience m’a permis de guider et d’encadrer un public de 6 à 102 ans. Aujourd’hui, je propose des prestations de pêche en bateau, en float-tube et du bord. Toutes les techniques modernes de pêche des carnassiers sont représentées. De la truite en UL, au TOC et à la mouche, au silure au leurre en Loire, en passant par le black-bass, le sandre, la perche et le brochet. Aussi bien en Spinning, en Casting quà la mouche.

Je vous guide sur le territoire de pêche du 44, très varié avec du matériel haut de gamme à disposition. Je vous apporte mes conseils, vous montre et vous accompagne tout le long de la session. En fin de journée vous repartez avec des solutions pour améliorer vos sorties futures.

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